Eliot A. Anderson

- Quel élément de magie ? Glace
- Quel(s) type(s) de magie ? Création
- Des avantages/contraintes de la magie ?

• Limite de temps : 5 à 10 min au soleil, 15 min en à l'ombre et 20 min en hiver (plus la création est grosse plus elle reste longtemps).
  
• Limite d'espace : Jusqu'à un rayon de 5m autour d'Eliot.
  
• Apogée du pouvoir : Hiver.
  

- Quelques exemples de magie ? Pics de glace, geler le sol, créer un givre fin autour de lui, créer des formes de glace quand il s’ennuie.

Eliot n'a pas toujours vécu en banlieue. Au début, de sa naissance jusqu'à ses 10 ans, il vivait dans New-York même, avec ses parents. Mais très vite, il s'est avéré que son père, source de revenu principal, était malade et, un beau jour, il succomba. La mère d'Eliot essayait tant bien que mal de survivre avec son modeste revenu, mais la dure réalité était là : il fallait trouver un logement moins couteux. C'est alors que la petite famille, uniquement composé de mère et fils, déménagea dans la banlieue. Là, tout changea pour Eliot. Ses amis n'étaient en réalité que des personnes s'intéressant à lui de par son argent et, dès qu'il déménagea, plus aucun d'eux ne lui parla. Pire : ils se moquaient de lui. Alors, il jugea nécessaire de changer à son tour. Ainsi, il se fit des amis dans la banlieue de New-York, où il commença à sombrer dans la délinquance et la violence.

C'est à cet instant qu'il découvrit quelque chose en lui, qui n'avait jamais été là avant, qui n'allait pas l'aider. Lors d'une bagarre de rue, Eliot avait du mal à tenir contre son adversaire, mais il refusait de perdre. Il abandonna son sang-froid et, à sa grande surprise, en plein été, tout autour de lui, dans un rayon de cinq mètres, se gela. La terreur se dessinait doucement sur le visage de tous les enfants de son âge, et même sur les passants qui s'arrêtaient. Et cela n'aida pas le garçon. Il perdit le contrôle de ce pouvoir étrange et blessa tous ceux autour de lui. Lorsqu'il se rendit compte de ce qu'il avait fait, il prit la fuite, choqué par ce qu'il venait de faire et voir.
Quelques jours plus tard, gardant ce secret, il reçut une lettre inconnue portant un unique sceau au dos. Eliot hésita à l'ouvrir sous les yeux de sa mère, et finit par aller dans sa chambre pour la lire. C'était une invitation, en quelques sortes, pour rejoindre une académie : Demios. Eliot ne connaissait pas ce nom et rien n'existait sur internet. Il pensa d'abord à une blague mais, en y regardant de plus près, il avait le sentiment que ce n'en était pas une. Accompagné de cette lettre, une sorte de coupon avec une note expliquant ce que c'était. Alors, Eliot sortit de sa chambre après avoir récupéré ses affaires et, lorsqu'il voulut parler à sa mère, celle-ci discutait avec des agent de la police. Conscient de ce pourquoi ils étaient là, Eliot fila en douce, mais fut rapidement repéré. Il eut la mauvaise idée de regarder derrière lui pour découvrir le visage horrifié de sa mère. Cela lui suffit amplement : il parcourut la banlieue aussi vite qu'il put pour échapper aux forces de l'ordre, usant même du pouvoir qui lui avait causé tant d'ennuis.

Arrivé en pleine nature, sans personne autour de lui, Eliot sortit la lettre puis le coupon, qu'il regarda longuement. Voulait-il vraiment partir ? Cela ne faisait aucun doute. Jamais la communauté New-yorkaise ne l’accepterait à nouveau. Pas tant qu'il ne pourrait pas cacher ses pouvoirs. Il avait besoin d'en savoir plus et de se cacher. Même s'il n'avait tué personne, Eliot savait que s'il restait, ce n'était qu'une question de temps. Il avait déjà grièvement blessé un ami et un agent. Le garçon de dix-sept ans avait prit sa décision. Il déchira le coupon à l'endroit indiqué puis, tout se mit à tourner autour de lui. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il se trouvait sur une île, face à un majestueux bâtiment. Au fond de lui, il savait ce que c'était : Demios Academy. Il y était. Il n'y resterait que jusqu'à la fin de ses études, et jugea inutile de changer pour cet endroit. Il resta donc froid et distant. Les études, d'ailleurs, n'avaient pas l'air de l'intéresser.